“Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme, ce sont les bras de l’homme qu’elle aime” Yves Saint Laurent, tiré du Discours d’adieu du 7 janvier 2002.
Hommage à Monsieur Yves Saint Laurent, l’un des plus grands couturiers du XXème siècle…
J’avais été chamboulée par le long-métrage Yves Saint Laurent, signé Jalil Lespert avec Pierre Niney et Guillaume Gallienne, film que je vous invite à découvrir si vous ne l’avez pas vu.
Le film retrace la vie d’ Yves Saint Laurent. Il évoque son génie créatif et son amour pour Pierre Bergé. On est emporté dans le tourbillon de sa vie intime assez sulfureuse et on le suit jusqu’au sommet de sa gloire. Il permet également de découvrir de sublimes lieux comme le Jardin Majorelle à Marrakech, propriété de la Fondation Pierre Bergé.
« C’est en 1980 que Yves Saint Laurent et Pierre Bergé achètent le Jardin Majorelle et le sauvent ainsi d’un projet de complexe hôtelier qui signifiait sa complète disparition. Les nouveaux propriétaires décident d’habiter la villa de l’artiste, rebaptisée Villa Oasis, et entreprennent d’importants travaux de restauration du jardin pour « …faire du jardin Majorelle le plus beau jardin – celui que Jacques Majorelle avait pensé, envisagé. » »
Le Jardin Majorelle, musée de 4000 m², sous la forme d’un palais art déco, musée que j’espère visiter un jour.
Ah, ce fameux bleu Majorelle qui inspire à la relaxation, à la détente et qui évoque le voyage… plus particulièrement le Maroc.
Un véritable coup de coeur pour le Musée Yves Saint Laurent, dans le XVIe arrondissement de Paris, dans l’hôtel particulier qui abrita la maison de couture.
Qui ne connaît par ce grand Monsieur! Si vous appréciez sa création, plongez dans ce magnifique lieu, intimiste, baigné par ses superbes créations.
Bercée par la merveilleuse voix de la grande Maria Callas, on découvre une partie de l’oeuvre de YSL, ses croquis, ses écrits, son bureau. On découvre son univers et l’on si sent bien …
Dans ce lieu, on a presque l’impression d’être un intime de la famille.
Merci Monsieur Bergé de nous avoir permis de découvrir l’amour de votre vie. Merci à la scénographe Nathalie Crinière et au décorateur Jacques Grange pour ce sublime endroit.
Un peu d’histoire, YSL en quelques dates :
1er aout 1936 : Naissance à Oran d’Yves Mathieu-Saint Laurent, ainé d’une famille de trois enfants.
Juin 1955 : Entre comme assistant modéliste chez Christian Dior, que lui a présenté Michel de Brunhoff, alors directeur de Vogue.
15 novembre 1957 : Succède à Christian Dior, trois semaines après le décès de ce dernier d’une crise cardiaque. A 21 ans, Yves Saint Laurent est le plus jeune couturier du monde.
29 janvier 1962 : Création, avec la complicité de Pierre Bergé, de sa première collection sous le nom d’Yves Saint Laurent. Le graphiste Cassandre crée le logo de la maison.
Le couturier audacieux connaît ses premières heures de gloire avec sa robe « trapèze » adoptée par le Tout Paris. Le nom Yves Saint Laurent devient une marque.
Pour la petite histoire, il faudra attendre les années 1960 pour voir le pantalon devenir un vêtement incontournable dans le placard de toute femme.
C’est avec l’intervention de stylistes de renom tels qu’André Courrèges et Yves Saint Laurent que la mode féminine va totalement accepter le pantalon dans ses rangs.
1977 : Lancement en octobre du parfum Opium.
1983 : Premier couturier à être célébré de son vivant dans un musée, le Metropolitan Museum de New York.
12 juillet 1998 : Défilé Yves Saint Laurent au Stade de France, juste avant la finale de la Coupe du Monde de Football qui sera vu par 2 milliards de téléspectateurs.
22 janvier 2002: Dernier défilé du couturier à Beaubourg. Trois cents tenues, choisies parmi quarante ans de collections, sont présentées devant deux mille invités.
Le 5 décembre, la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent est reconnue d’utilité publique par décret, paru au Journal officiel
2008 : Décès à son domicile parisien le 1er juin.
Et pour terminer le clou de l’un des 40 modèles exposés au Musée d’Yves Saint Laurent, la Mariée :
« Je suis très fier que les femmes du monde entier portent des tailleurs-pantalons, des cabans, des trench-coats… je me dis que j’ai créé la garde-robe de la femme contemporaine, que j’ai participé à la transformation de mon époque. […] On me pardonnera d’en tirer vanité, mais j’ai, depuis longtemps maintenant, cru que la mode n’était pas seulement faite pour embellir les femmes, mais aussi pour les rassurer, leur donner confiance, leur permettre de s’assumer. » (Tiré du Discours d’adieu du 7 janvier 2002).
Billet de Bonne Humeur 