Pensée Positive

Développement Personnel : à la carte !

« Le bonheur n’est pas un dû, ça se travaille et ça demande quelques efforts. » Karl Lagerfeld

La 1ère fois que j’ai approché ce qu’on appelle le « Développement Personnel », c’est à la lecture du livre de Raphaëlle Giordano « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une ».
Cette lecture m’a touché, m’a boosté. Je me suis dit « whaou, c’est génial, je vais faire les petits exercices conseillés, ma vie va changer »… et puis,


et puis rien, car j’ai bien vite oublié ce livre qui me paraissait génial. Je ne le critique pas, c’est juste que les outils par les livres ne me correspondent pas. J’ai besoin de contact humain, d’échange et de partage pour appréhender de nouvelles habitudes. Et je vous avoue que lorsque je me rends dans une librairie et que je vois ces innombrables rayons de livres sur le « Développement Personnel », je suis complètement perdue. Quel livre choisir? Par quelle thématique commencer?

Et puis le temps à passé et je n’ai plus pensé « Développement Personnel ». Il est revenu me « titiller » pendant la bascule de ma vie professionnelle : passage de salariée à auto-entrepreneuse. L’approche de la cinquantaine y a certainement aussi contribué.

Avant de commencer, essayons de définir ce qu’est le « Développement Personnel ».  Anne Cazaubon, experte du secteur et chroniqueuse à Europe 1, donne une définition qui me parle et que j’adopte :
« Je préfère parler de dépouillement personnel…
J’aime bien l’idée de l’oignon, on effeuille couche après couche pour arriver à son essence profonde. Pour moi, le développement personnel vise la pleine réalisation de son potentiel et de ses aspirations profondes « .

Pendant la période de création de mon entreprise, j’ai réussi à me dégager du temps pour découvrir le « Développement Personnel ». J’ai participé à de nombreux ateliers sur l’agglomération lilloise. Grâce à cela, j’ai pu me concocter ma propre recette de « Développement Personnel » en phase avec mes besoins. J’ai pris ici ou là des petites choses qui me parlent et me font du bien. Cette recette évolue peu à peu en fonction des outils que je découvre et de mes besoins qui évoluent aussi.
Je vous invite d’ailleurs à faire de même. Je pense qu’il n’y a pas une méthode mais que c’est à chacun de créer la sienne et de la faire évoluer.

J’utilise les outils en fonction des besoins du moment. C’est vraiment à la carte. Je ne m’oblige à rien. Comme je dis souvent, ce qui fait rire mon conjoint, « mon corps et mon esprit en ont besoin, alors je le fais ». Et je suis intimement persuadée que nous seuls savons ce dont nous avons besoin et comme dit le copain sportif dans les Petits Mouchoirs : « ton corps te dira merci! » et si le corps est content, l’esprit aussi et inversement.

Mon 1er outil : la méditation de pleine conscience.

Elle me permet d’être dans l’instant présent et de réduire mon état de stress. Les premières fois n’ont pas été évidentes, je me laissais envahir par de nombreuses pensées, ne pas oublier en rentrant de faire ceci ou cela….et comme j’essayais de les chasser, elles ne partaient pas, bien au contraire, elles s’installaient.
Il faut apprendre à accueillir ses pensées et elles repartent d’elles-même en tout cas pendant la méditation. Les bienfaits se sont fait sentir rapidement pour moi. Et pourtant j’ai toujours mille choses en tête.

Selon Christophe André :  « La méditation de pleine conscience consiste à être le plus conscient possible de ce qui se passe à chaque instant où on la pratique… On prend conscience de son souffle, de ses pensées, de ses émotions, du fait qu’on est vivant…
Plus il y a de moments où l’on est centré et pas dans la dispersion, mieux on se sent. Les bienfaits sont globaux en terme de bien-être…

La Pleine Conscience propose notamment, face aux moments de stress quotidiens, de ne pas chercher à fuir ces instants par la distraction (en pensant à autre chose) ou l’action (en s’absorbant dans le travail ou un loisir) ;
il s’agit au contraire de les accueillir et de les observer, dans un état particulier de conscience et d’éveil corporel qui permet d’éviter qu’ils s’aggravent ou deviennent chroniques en apportant une réponse
plus juste. »

Vous trouverez sans difficulté des cours de méditation de pleine conscience dans votre ville ou sur la toile.
Pour ma part, je vais à une séance mensuelle dirigée par Laurent Motte à la Maison d’Alfred à Roubaix (agglomération lilloise).
Seule, j’ai vraiment du mal à trouver le temps ou plutôt à m’arrêter pour pouvoir méditer. Etonnamment, me retrouver avec des personnes inconnues m’aide à me centrer. Résultat, en sortant de cette séance, je me félicite d’avoir pu me poser une heure et d’être restée connectée.
Une petite parenthèse : il est important de se féliciter et de ne pas toujours attendre l’approbation d’autrui !

Parfois, je fais également une méditation matinale avant d’attaquer ma journée. Je l’ai trouvé sur la toile : https://www.youtube.com/watch?v=9jgdVtljyII
Elle ne dure que 5 minutes, il est donc facile de la caser dans son emploi du temps et elle permet de démarrer la journée du bon pied.
Je vous entends déjà « mais je n’ai pas le temps avec les enfants, le travail, … Dites vous bien que si vous voulez du changement, de nouvelles habitudes de vie vont devoir éclore et qu’est ce que 5 minutes dans une vie?
A vous de choisir la séance de méditation qui vous conviendra le mieux (méditation du matin ou du soir, méditation en groupe ou seul). Faites-vous confiance, vous savez ce dont vous avez besoin.


Le 2ème outil : la visualisation créatrice.

J’ai été initiée à cette visualisation lors d’un atelier et j’ai comme on dit vraiment « kiffée ». J’espère que ce mot ne fait pas trop « ringard » mais c’est celui qui m’est venu à l’esprit.
Quésako? « …nous attirons à nous ce a quoi nous pensons le plus… ce que nous souhaitons le plus profondément et imaginons avec le plus de force ». Shakti Gawain.


Certaines études ont montré que le cerveau ne faisait pas de différence entre un entrainement mental, et une situation réelle. Il n’y aurait pas de différence notable entre la réalité physique et imaginaire. Pour votre cerveau, vous êtes en train de vivre une situation réelle 

Prenons un exemple. Dans quelques mois, je vais être sur scène pour une pièce de théâtre (amateur précisons le). Et comme je suis toujours inquiète concernant ma mémoire et ma prestation, j’ai recours en ce moment à la visualisation créatrice. C’est à dire que je visualise, dans ma tête, le déroulement de la pièce de théâtre. Je m’imagine sur scène, totalement sereine et en bienveillance avec mes partenaires. Je ressens les odeurs du théâtre, la présence du public. Et surtout, je visualise les applaudissements en fin de pièce et les bravos de mon entourage. J’aime lorsque je fais une visualisation écrire les différentes sensations, cela me permet de m’ancrer plus facilement. A vous de voir ce qui vous convient le mieux.
Pour qu’une visualisation créatrice soit particulièrement efficace, il est nécessaire de faire appel à l’ensemble de ses sens : la vue, l’odorat, le gout, le toucher, l’ouïe…
Et toujours avant de visualiser, on inspire et on expire profondément 3 fois de suite. Cela permet de mieux se concentrer sur le sujet et de se couper du réel.
Cette visualisation me permet d’appréhender de façon plus harmonieuse l’apprentissage de la pièce et d’être moins stressée par la date de la représentation qui approche. Il va s’en dire que je répète mon texte très régulièrement. La visualisation n’annule pas le travail !


Le prochain outil que je vais appréehnder est le Journal Créatif. J’aime coucher sur le papier les mots et j’ai toujours adoré le découpage/collage. Je n’ai aucun talent de dessinatrice mais je trouve que c’est un joli outil pour se reconnecter à soi-même.
Je vous invite à lire l’article qui m’a donné l’envie : Merci à Florence Servan-Schreiber.

http://www.femina.ch/societe/psycho/journal-creatif-mieux-etre-a-portee-de-plumes-se-faire-du-bien-ecrire-creativite-dessiner-coller-creer-inventer-emotions-aller-bien-carnet-intime-liberer-vider-son-sac-art-therapie-introspection

J’ai également testé des ateliers qui ne répondaient pas à mes besoins comme par exemple le yoga du rire. C’est une activité étrange qui me fait penser à ces séances de rire et d’imitation d’animaux que j’ai pu voir dans des films américains et qui m’ont laissé l’image de « ils sont vraiment dingues! ».
Mais comme je suis curieuse, j’ai voulu tester par moi-même. Une personne du groupe avait un rire très communicatif. La prof était bienveillante. J’avoue j’ai passé un bon moment et j’ai vraiment ri, mais cette pratique ne me convient pas. Je suis sortie de la séance certes détendue mais je ne me voyais pas y retourner. Si cela vous tente, essayez le yoga du rire, peut être cela vous conviendra. Il faut s’informer sur les différents outils, aller vers ceux qui nous attirent et les tester. Ensuite, vous ferez votre choix.

Ce que je remarque en tout cas c’est que, quelque soit l’outil abordé, la respiration est toujours au centre.
Alors quoi qu’il arrive, on inspire et on expire profondément 3 fois de suite.
Respirer, c’est naturel pour un humain et pourtant j’ai l’impression que l’on oublie parfois de respirer.

Juste se concentrer quelques secondes sur sa respiration, c’est déjà, il me semble, en tout cas pour moi, qui suis toujours en apnée, une bonne entrée en matière au Développement Personnel.

Et vous quels sont vos outils?

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